Les tontons flingeurs repartent en guerre
C est en encore une maxi partie de l art de la guerre que l on a joué aujourd'hui en deux fois 200pts, chaque joueur prenant la tète d une armée de 100pts.
Tirage au sort des équipes, je joue cette fois avec Pépé ( alliance Pergame seleucide), et Morei joue avec Uruk ( aliance égyptien saitic, carthage).
Le champ de bataille est assez clair avec un village et quelques champs mais finalement rien qui empêche la manoeuvre.
Nos adversaires vont reprendre la stratégie qui a bien marché à la partie précédente c est a dire établir une ligne de bataille qui prend appuis sur le village et qui va chercher a plier notre dispositif.
Avec Pépé on se la joue façon "on perce au centre avec nos phalanges pour envelopper et divisé l armée adverse" .
Sur la photo en haut a gauche se place les égyptiens, face lui les sélucides. Tenant le village encore une fois carthage face à Pergame. Mon artillerie lourde en plein milieu du champs se prépare à tirer.
Pour déborder notre aile droite, nos adversaires vont envoyer 4 corps ( sur les 6 possibles ) avec en prime une marche de flanc.
Face a Pergame se retrouve deux corps, dont la moitié d'un, garde le village.
Sur la photo ci dessus on voit très bien comment les forces vont se disposer, mon artillerie lourde créait tout de même un no man's land au centre de la table, mais elle ne peut pas tirer faute de cible.
Ma phalange est lente a se mettre en place alors que mon flanc gauche a un boulevard pour avancer. Ma cavalerie va aller au choc de la cavalerie adverse.
Pépé, parce que Morei manoeuvre bien fait reflué une partie de sa cavalerie pour éviter d être tout de suite déborder par de la cavalerie légère.
Sur la photo voici le corps carthaginois qui va chercher a apporter un surnombre sur notre flanc droit.
L'avance lente, mais certaine de mon armée de Pergame.
Pépé qui avait aussi une marche de flanc voit celle ci se faire repoussé par les chars égyptiens, et peu après détruire. Notre arrière droit est déjà menacé par l'ennemi, ça risque de mal tourné.
Les chars lourds carthaginois s essayent à défoncer la phalange de face. C'est courageux sachant que celle ci est élite et a déjà un +2 d'entrée de jeu.
Ma cavalerie se fait charger après avoir provoquer celle carthaginoise. Sur le papier je n'avais pas grand chose a craindre, mais c était sans compter les jets hallucinants d'Uruk sur 4 combats ou j ai a chaque fois l avantage j'en gagne un seul et j en perd deux dont un avec 3 d'écart sur une unité de cavalerie Galate.
Ma cavalerie Galate est la première a tombé dans mon camps, Pépé lui par contre a déjà plusieurs pertes.
J'ai beau avancé en surnombre au centre de la table et avec des bonus conséquent je n arrive à affaiblir qu'au minima les carthaginois ( Uruk a une chance au dé diabolique), sachant que j allais de +2 à +4 en bonus, c est assez rageant.
Mon centre se fige et je profite de mes points de commandement pour rallié tout ce que je peux, ça fonctionne 3 fois sur 5, ce qui est pas mal.
Mes cataphracte ouvre enfin une brèche dans la ligne solide adverse, c est le début de la fin pour carthage, mais malheureusement ce n est que le début, car sur ma droite Pépé foire plusieurs combats sur des 6/1 et commence a avoir beaucoup de perte. Le plan de nos adversaires fonctionne et fonctionne plutôt bien,l'on perd déjà l'un de nos campement.
Au dernier tour on est a 40 pertes sur 42 possible, je n ai perdu alors qu une cavalerie galate; l aile droite de Pépé est plus troué qu'un morceau d emmental
Nos adversaires sont à 36 sur 44.
On joue le dernier tour, mon éléphant chasse une cavalerie légère hors de table faisant réduire le seuil de perte de nos adversaire, Uruk a laissé des brèche dans son dispositif de défense du village, comme je le disais dans l article précédant, si je n ai pas un grand sens tactique j ai un coup d oeil pour voir les brèches, je glisse dedans une cavalerie légères qui fera tomber l'un des camps adverse
Mon artillerie lourde profite d un mouvement d inattention du général Morei qui avait pourtant conduit ses égyptiens jusqu à lors d'une main de maître, pour exploser un char qui passait par là.
Je ralliais en passant au centre une unité galate, car je n avais plus d adversaire a trucider faute d'une surmortalité du carthaginois. ^^
Pépé qui avait joué de malchance et subissait en prime le surnombre était démoralisé, mais c est alors que je lui dis que toute la chance qu il n avait pas eu jusqu a lors devait se manifester et que c'était le moment ou jamais pour sortir un gros Dé.
Roulement de dé... 5 pas mal , Morei lance a son tour...1.
Samba...trala lala, lalali lala, trala lala la lali lala....^^
Pépé à la résistance héroïque, venait de gagner le combat suffisant pour nous faire gagner la partie sur le fil
39 pertes chez nous, dont seulement deux points de Pergame ^^, c est dire comme Pépé en a pris plein la gueule. ^^ Carthage est a plus de 26 pertes et les égyptiens à 17.
Ce que j'ai appris de la partie.
Une marche de flanc se fait avec au moins 4 unités si possible rapide de chars ou de cavaleries moyenne pour être efficace. Mieux vaut préféré une embuscade à une petit marche de flanc.
La défense du village a laissé trop de troupe en arrière pour carthage qui était alors en sous nombre contre mon élite, carthage ayant en prime détaché un corps sur notre flanc droit accentuant encore plus son sous nombre.
La défense du village était certes populeuse mais protégeait paradoxalement mal les camps
Mon artillerie lourde a été quasi inutile niveau perte chez l adversaire mais constitue indéniablement un point d'interdiction de zone. Reste que l efficacité de la bête est bien plus psychologique que réel mais comme on joue contre un être humain et non une intelligence artificiel, ce facteur reste important ^^
Encore une belle partie qui se termine sur un finish de folie
Chien Sauvage